Quel sera l’impact de la crise sanitaire ? les banques accordent-elles de nouveaux crédits immobiliers ? Y a-t-il de nouvelles conditions d’octroi ? Nos réponses.
Depuis le début de la crise sanitaire, les établissements bancaires ont consacré leur temps à répondre aux besoins des entreprises et à finaliser les demandes de financement en cours des particuliers.
Après une réorganisation de leurs effectifs, de leur process et outils, les banques continuent d’accepter de nouveaux crédits. Après deux mois de pause, le marché du crédit immobilier reprend progressivement mais avec de nouvelles conditions. Les banques se montrent plus sélectives, anticipant une dégradation de la situation économique dans les prochains mois.
En avril, la quasi-totalité des barèmes de taux de crédit reçus par les courtiers ont accusé une hausse de 0,05% à 0,40%, en moyenne. Les banques se justifient de ces légères augmentations des taux par un souci de maîtrise de leur risque : « L’incertitude économique actuelle induit des tensions fortes sur le coût de leurs ressources que les banques répercutent sur leurs conditions de taux. Elles anticipent également une hausse des risques sur les entreprises »
Dans certaines banques, plus de 50% des collaborateurs sont en télétravail, d’autres en arrêt maladie, avec du personnel en agence seulement quelques jours par semaine.
Les mesures sanitaires obligent les banques à respecter de bonnes pratiques. Par conséquent, les délais de réponse suite à une demande de crédit immobilier peuvent s’allonger. De dix jours en moyenne, le délai imparti peut passer à trois semaines. Un allongement qui s’applique également aux émissions de prêts une fois l’accord obtenu.
Les délais d’émissions d’offres de prêt sont également plus élevés.
Si les banques acceptent de prendre les nouvelles demandes de prêts, compte tenu de leurs capacités de traitement encore limitées et de l’anticipation d’une hausse des risques, elles appliquent plus strictement que jamais les recommandations du Haut conseil de stabilité financière (HCSF).
Les banques anticipent une dégradation de la situation économique dans les prochains mois. Elles sont donc encore plus vigilantes sur la situation professionnelle des emprunteurs, le secteur d’activité dans lequel ils travaillent, le taux d’endettement, la part de l’apport par rapport au montant du bien, la valorisation du bien et l’épargne après projet en cas de coup dur.
Appelé désormais « Taux Annuel Effectif Global » (TAEG), il concerne aussi bien l’offre de prêt pour les crédits immobiliers que les crédits à la consommation.
C’est la Banque de France qui le détermine tous les trimestres. Quatre fois par an elle publie son montant au Journal Officiel. Le taux d’usure protège les emprunteurs d’éventuels abus qui pourraient être commis par des prêteurs trop gourmands.
Le TAEG intègre le taux d’intérêt de base, également appelé taux nominatif et les frais de dossier, les frais payés ou qui sont dus à des intermédiaires, le coût de la garantie (hypothèque ou caution) et le cout des assurances de prêt.
Les taux d’usure sont à nouveau en baisse en avril, ce qui exclut mécaniquement certains emprunteurs. Certaines banques proposent par exemple aux profils les moins attractifs des taux proches de 2% sur 25 ans (hors assurance), quand le taux d’usure pour cette durée est de 2,51%...
Il n’a jamais été aussi important de se faire accompagner par un professionnel lors de sa recherche de prêts. En tant que courtier, Prestia Conseils connait parfaitement le marché et les prérogatives de nos partenaires bancaires. Nous préparons votre dossier de financement pour optimiser vos chances tant en termes d’acceptation qu’en termes de conditions et nous vous accompagnons et vous conseillons du début à la fin de votre projet.
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